Pourquoi transparence et écoresponsabilité vont de pair ?
Dans le cadre de l’écoresponsabilité, la transparence est essentielle et les deux marchent de pair. Les discours marketing des années 80 ne sont évidemment plus tendance. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, les consommateurs peuvent réagir, répondre à une marque et interpeler une entreprise qui dit que leur lessive lave plus blanc que le blanc ou que les SUV permettent de sauver les tortues en aidant à nettoyer les plages.
De nos jours, certaines entreprises cherchent à noyer le poisson avec des étiquettes illisibles ou incompréhensibles. Si une entreprise fait du greenwashing ou du purpose washing (voir définition plus bas) les activistes et influenceurs écologistes se chargent plus ou moins rapidement de la mettre à nu et de révéler au grand public soit ce que l’entreprise voulait garder derrière le rideau, soit des erreurs de communication sincères mais ayant un impact négatif sur la planète. On vient de le voir avec l’agence 10 Days London faisant une parodie de la publicité de Mercedes pour les voitures électriques.
Les grandes entreprises se mettent au développement durable mais malheureusement, la procédure est très lente. Quand on pense que le plus grand employeur français, l’état, a communiqué pour la première fois ce juillet 2022 sur le fait que le gouvernement allait être formé sur la transition écologique, on se dit « mieux vaut tard que jamais ».
Petit aparté sur le mot « formation » et celle ayant eu lieu à l’assemblée nationale : pour un organisme de formation en France, la durée minimum est de 7 heures. Les ateliers de 3 heures permettent d’acquérir une compétence. Les députés ont eu le droit à 30 minutes et donc on parlera plus d’une conférence de sensibilisation au développement durable. Restons positif : c’est mieux que rien.
Déclencheur de transparence
Lors de la formation The Green Marketing Academy, la formatrice, Michele Miller nous pousse à écrire un article de blog en rapport avec un sujet soit lié à l’écoresponsabilité soit à une erreur faite par rapport à ce même sujet. J’ai choisi deux sujets en un : le sujet rapportant une action écoresponsable mise en place par mon entreprise et un cas de manque de transparence de ma part. Et je la commence officiellement avec cet article de blog : prôner la transparence et l’écoresponsabilité.
Mon mea culpa : transparence et écoresponsabilité de la planète digitale
Avant, sur les réseaux sociaux et le site web de mon agence de marketing digital, j’évitais de préciser que j’étais une solopreneure. Sur le site de La Planète Digitale, vous allez voir que je parle souvent à la deuxième personne du pluriel. Pourquoi je me permettais cet écart : même si je suis seule dans mon entreprise, je travaille avec un réseau d’experts ce qui me poussait à parler à la deuxième personne du pluriel.
Cela me travaillait depuis le début de ne pas être plus transparente. Ma communication portait à confusion et pouvait être considérée comme du « purpose-washing » : terme difficilement traductible en français. Dans mon cas, cela voulait dire que je cachais le fait que mon entreprise était une TPE unipersonnelle pour donner l’impression d’avoir plus de ressources que celles d’une personne solo. Dans les faits, les ressources ne manquent pas puisque mon réseau de partenaires et contacts me permet d’offrir des prestations d’experts en plus de mes compétences, digne d’une petite agence de marketing digital avec plusieurs employés. De plus, tous mes clients savent que je suis seule dans la planète digitale même s’ils profitent de mon réseau de partenaires qui complètent mes prestations en marketing digital et communication.
Transparence et écoresponsabilité des entreprises
Transparence et écoresponsabilité marchent ensemble. Quand on prône l’écoresponsabilité, il faut se mettre à nu, montrer que l’on est sincère dans nos démarches, expliquer pourquoi seulement 20% de nos produits sont fabriqués en France ou utilisent des fibres textiles recyclées. Dans le bio, il y a de tout : les tomates bio qui murissent l’hiver dans une serre chauffée, les mangues venant de l’autre bout du monde (mon péché mignon), les cosmétiques bio avec un emballage bien trop grand par rapport à la taille du produit, les légumes bio emballés dans du plastique afin de les distinguer des autres… Il y a pleins de façons de manquer de transparence ou d’abuser de la confiance du consommateur.
De plus, c’est important de dévoiler les prestataires que l’on utilise et de vérifier que eux aussi respectent les hommes et la nature. Parenthèse : j’ai commencé cette quête fastidieuse que je vais continuer de façon studieuse. Si on ne le fait pas, un internaute ira un jour fouiller, poser des questions qui dérangent et révéler au grand public ce que l’on souhaitait éviter d’ébruiter. Il en découle que la démarche la plus saine est de se poser les questions dès le départ, idéalement dans le cadre d’une démarche RSE, et de donner les réponses de façon publique. Cela crée une opportunité idéale pour communiquer. En plus, cela développe la confiance avec nos clients idéaux.
Définition purpose washing
Pour plus de précision sur le purpose-washing, le site définition-marketing.com propose la définition suivante : expression directement inspirée de celle de greenwashing qui désigne une pratique publicitaire ou communicationnelle par laquelle une marque revendique un engagement pour une cause sans que cet engagement déclaré se traduise réellement dans les faits.
Dans mon cas de figure, le fait de parler à la deuxième personne du pluriel ne constitue pas un engagement déclaré qui ne se traduit pas dans les faits. Néanmoins, plus de transparence permet de créer plus de confiance et c’est une valeur essentielle depuis l’avènement des réseaux sociaux. Mais surtout, c’est une valeur en phase avec qui je suis.
Le greenwashing et le purpose-washing engendrent souvent un bad buzz
Comme il y a tellement d’entreprises qui ont fait du greenwashing et purpose-washing, la population devient méfiante envers les marques et demande des comptes. Les réseaux sociaux facilitent les choses pour créer un bad buzz. Donc autant prévenir que guérir et mettre en avant honnêtement ce qu’il en est. C’est mon but avec cet article. Petit à petit, je vais réécrire les textes sur ce site afin qu’il ne puisse pas y avoir de malentendu.
Si vous avez des questions et des doutes par rapport à un point du site laplanetedigitale.fr, je serai ravie de le clarifier. Vous pouvez m’aider dans ma quête de plus de transparence 😉 N’hésitez pas à partager vos impressions : jusqu’à quel point est-ce grave d’avoir évité de mettre en avant sur mon site web que je suis solopreneure ?
Prenez 10 secondes pour répondre au sondage sur votre vision sur le manque de transparence de la planète digitale (une seule question).